C’est pour éviter les conséquences fâcheuses comme l’accumulation des dettes que la majorité des dirigeants d’entreprise en difficulté doit trouver un autre entrepreneur capable d’apporter les restructurations nécessaires pour la survie et le développement de l’entreprise.
Une bonne idée en temps de crise
Racheter une entreprise même au bord de la faillite reste toutefois une bonne idée si, suite à une étude de marché ou encore à un diagnostic, l’entreprise peut toujours se relever.
Le repreneur de fonds de commerce est dispensé de l’opération de montage et de création d’entreprise. Une fois le projet jugé viable après études, il passe par l’acquisition. Ainsi, le repreneur peut entrer directement dans la phase d’exploitation. En d’autres termes, la reprise de fonds de commerce qui va mal demande tout simplement au repreneur de bien cerner les problèmes existants et d’y apporter des solutions pour faire le re-lancement.
Réduction des risques
La loi oblige le vendeur à communiquer à l’acheteur les chiffres d’affaires, le bilan et le bénéfice du commerce avant sa vente. Ce sont des documents à partir desquels le repreneur peut faire une étude de rentabilité dans les conditions réelles et exactes. En plus de l’existence des outils d’exploitation, le repreneur peut aussi bénéficier de certaines garanties comme la garantie de passif.
Débuter plus facilement avec la reprise
Autre atout de la reprise, l’entrepreneur ne part pas de zéro. Grâce à la notoriété de la société, des clients viennent naturellement. C’est une bonne chose. Attention tout de même à ce que cette réputation soit bonne sinon le résultat sera négatif. Pour relancer l’activité même après des dégâts, l’affichage d’une banderole « nouveau propriétaire » est courant. Cette nouveauté suscite de l’intérêt de la part des anciens clients, qu’ils étaient réguliers ou non.