Avouons-le, si on travaille, c’est principalement pour l’argent, sinon on serait tous assis au bord d’une piscine à siroter un cocktail tous les jours. Alors pour être honnête, dès qu’on pense à chercher un travail, on pense surtout « combien je vais gagner ».
De là, on peut comprendre qu’il est très important, avant même d’accepter un poste et de s’engager sur au moins quelques mois, de savoir le revenu que ce poste pourrait nous assurer.
Seulement voilà, on a toujours eu plus ou moins honte de parler d’argent et on ne sait donc ni quand ni comment aborder ce sujet avec son futur employeur.
Préparez-vous avant d’aller en entretien
Avant même d’espérer aborder ce sujet avec un futur employeur, il faut définir vos attentes.
Si vous êtes récemment diplômé et que ce sera votre premier emploi, essayez de demander à des personnes de votre entourage qui ont fait les mêmes études quel niveau de salaire vous pouvez espérer pour débuter. De toute façon, normalement vous avez une petite idée sur ce que vous pouvez gagner une fois diplômé.
Si vous changez d’entreprise, alors vous cherchez très probablement une augmentation de salaire. Comptez généralement une augmentation d’environ 5 à 10% par rapport à votre niveau de salaire actuel (même si pour certaines fonctions et certains profils, on peut aller jusqu’à 20%).
Si vous faites une reconversion professionnelle, sachez que vous avez peut être de l’expérience professionnelle, mais elle n’est pas forcément très pertinente pour le nouveau poste que vous convoitez, ne partez donc pas sur la base de votre salaire actuel.
De toute façon, le mieux quand vous ne savez pas combien espérer, c’est de chercher le salaire moyen du secteur et du poste, voire de vous renseigner auprès des agences pour l’emploi et de partir autour de ça.
Êtes-vous obligé de poser la question ?
Eh bien, pas toujours. Certaines entreprises annoncent déjà le salaire qu’elles sont prêtes à payer dans l’offre d’emploi. Ça vous aide à éviter les offres qui vous semblent trop basses et donc de perdre votre temps à aller en entretien.
Certains employeurs vont aborder eux-mêmes ce sujet. C’est-à-dire qu’ils vont essayer de vous énumérer touts les avantages auxquels vous aurez droit dans ce poste : salaire, primes, congés, assurances, transport et bons de restauration éventuellement.
Sachez toutefois que le salaire qu’on vous proposera sera généralement sous forme d’un salaire annuel brut. Il est important de connaître son salaire brut ou net et de comprendre ce que cela signifie de parler en termes de salaire annuel.
Pour vous donner une idée générale, un salaire annuel inclut (en plus du salaire des 12 mois de l’année), les primes, les 13èmes mois par exemple… bref, tout ce que votre employeur vous paiera au cours de l’année. Un salaire brut est le salaire avant les impôts.
Et si l’employeur n’aborde pas le sujet ?
Là, c’est bien à vous d’aborder ce sujet. Il faut juste savoir quand et comment le faire.
Quand ?
Surtout pas au premier entretien !
Oui, si vous êtes fraîchement diplômé, vous ne le savez probablement pas, mais les grandes entreprises font le recrutement sur plusieurs étapes (2 ou 3 étapes généralement).
Alors même si vous êtes impatient de le savoir, retenez-vous, ne posez pas cette question dès le départ, au risque de rebuter l’employeur qui verra ça comme un mauvais signe.
Au deuxième entretient (et plutôt à la fin, lorsqu’on vous demandera si vous avez des questions), vous pouvez demander le salaire qu’on vous propose.
Comment ?
Notre conseil ? Posez la question directement, simplement « Pouvez-vous me dire quelle fourchette de salaire vous proposez pour ce poste ? » ou « Et quel sera le salaire proposé pour cet emploi ? »
Alors, attention, le recruteur pourrait vous retourner votre question « Quel salaire espérez-vous gagner ? », c’est pour ça qu’il était important de vous préparer avant. Annoncez votre salaire espéré tout aussi simplement, en annonçant bien sur un salaire annuel brut, et surtout une fourchette de salaire et non un chiffre précis.