Accident du vol AirAsia, ce que l’on sait

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Le 28 décembre dernier, le vol QZ 8501 de la compagnie indonésienne AirAsia s’abîmait en mer. Porté disparu pendant quelques jours laissant à chacun le soin d’élaborer les théories les plus folles, ses premiers débris ont finalement été retrouvés. Dès lors, les autorités s’interrogent sur les raisons du crash.

Une année noire

Lorsque l’Airbus A320-200 disparaît en mer de Java les 28 décembre, l’Indonésie est encore sous le choc des deux précédentes catastrophes aériennes qui ont eu lieu quelques mois auparavant. 2014 a en effet été une année particulièrement noire pour l’aviation, endeuillée par des accidents atypiques, de la disparition inexpliquée du MH370 dont le mystère reste toujours entier à la destruction par un missile du vol MH17 dans le ciel ukrainien. Un autre crash majeur vient alourdir le nombre de victimes des transports aériens cette année, celui d’Air Algérie l’été dernier au centre du Mali, portant le nombre de victimes pour 2014 à 1320. Si l’avion est plus sûr que jamais, emprunté par plus de 3 milliards de personnes par an, ce sont les interrogations qui planent autour des accidents qui installent une certaine psychose dans l’esprit des passagers.

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Des explications  peu convaincantes

Depuis 1919, date à laquelle le transport aérien de passagers existe réellement, 14 930 accidents ont été enregistrés. Sur ce nombre, 515 demeurent inexpliqués, à l’image du vol MH370. Bien conscients que ces situations ne jouent pas en la faveur de l’aviation, les autorités concernées sont décidées à trouver rapidement une raison à l’accident qui a eu lieu le 28 décembre dernier. Premier facteur évoqué, la météo. Pour certains il est possible que les moteurs aient été endommagés par du givre, une hypothèse possible puisque l’on sait que le pilote avait demandé à prendre de l’altitude afin d’éviter des nuages très menaçants. Cette autorisation avait selon certains tardé à arriver en raison d’un trafic très important ce jour là, d’autres dénoncent tout bonnement un refus.

D’autres voix s’élèvent depuis quelques jours, pointant du doigt des infractions commises par la compagnie AirAsia. Celle-ci aurait permis à l’avion d’emprunter un couloir aérien sans autorisation. Si pour l’instant la vérité tarde à venir, c’est que les recherches sont particulièrement difficiles à mener en raison de condition très difficiles; vents violents, fortes vagues et fonds noirs et boueux empêchent les secours de progresser rapidement. Hier, 37 corps sur les 162 disparus avaient pu être repêchés et un bâtiment de la marine indonésienne a annoncé avoir sans doute repéré la queue de l’avion d’AirAsia, de quoi peut-être en apprendre davantage dans les prochaines heures.

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