8 raisons qui prouvent que la méthode Montessori est inefficace

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Vous avez trouvé une méthode de parentalité miracle appelée « méthode Montessori », mais vous n’êtes pas sûr de son efficacité. Vous culpabilisez d’être de mauvais parents et vous ne cessez de comparer votre éducation ? Ou vous souhaitez vous rassurer en trouvant une version qui n’a pas qu’une seule solution miracle ?

Voici 8 raisons et des solutions qui prouvent que la méthode Montessori n’est pas qu’il vous faut.

Une bienveillance extrémiste

1/ La violence douce : est ce vraiment de la violence ?

Le terme de violence douce est un oxymores opposant la douceur et la violence. Il désigne la possible négligence envers les enfants en bas âge, pouvant altérer le bon fonctionnement de leur éveil. Mais la violence douce est telle vraiment de la violence ? Beaucoup de mamans blogueuses affirment que de nos gestes quotidiens peuvent être nocifs. Par exemple, racler la bouche de l’enfant à la cuillère, lui dire qu’il fait un caprice ou encore oser pleurer devant lui. Tous ces gestes que les parents ont envers leurs enfants sont décrits comme violents. Selon la méthode Montessori, certains d’entre eux devraient se remettre en question. Mais ce terme de violence est démesuré et tire beaucoup de familles vers le bas.

2/ Les risques d’une parentalité qui ne dit jamais non.

Selon Montessori, dire non serait facteur de reproches et d’humiliation publique. Seulement, la suppression du « non » n’est pas forcément la bonne solution à adopter. Jesus Cardenas, ancien directeur médical et médecin, nous témoigne son avis sur Doctissimo. Il expose l’importance du savoir dire non au sein d’une éducation. Selon ce dernier, le « non » est important à la sécurité de l’enfant. Il permet de créer des limites afin de prévenir l’enfant du monde qui l’entoure. La négation incite l’enfant à faire la différence entre ce qui est mal et ce qui est bien. Il faut cependant justifier le « non » auprès de l’enfant afin qu’il comprenne le concept de négation. Il faut poser les bases puis communiquer sur ce qui vient de se produire.

Parentalité bienveillante : la signification à double tranchant

3/Un terme créateur d’inégalités

Le terme de parentalité bienveillante apparait comme annonciateur d’une éducation idéale. Seulement, il est aussi facteur d’inégalités et de rivalité entre parents. L’image de la famille parfaite, avec une éducation parfaite est perçue comme une image en surface. En effet, personne ne croit à la perfection, car personne n’est parfait, et ça les parents l’ont bien compris ! La différence entre l’éducation en école publique, et l’éducation en écoles Montessori creuse un fossé. Cela instaure une hiérarchie parentale. Cette dernière amène certains parents à penser qu’il n’offrent pas le mieux pour leurs enfants.

4/ Un sentiment de culpabilité

Ces inégalités créent un sentiment de culpabilité chez beaucoup de parents. Ai-je fais de mon mieux ? Ai-je fais les bons choix ? Est-ce la meilleure école pour mon enfant ? Les bons parents sont souvent inquiets. Et ces inquiétudes sont renforcées par l’arrivée du terme de « parentalité positive ». Ainsi, ils doutent de leur éducation, et vont jusqu’à se demander si ils ne sont pas toxiques pour leurs enfants. Ces réactions négatives sont source de stress dans le foyer. Elles peuvent impacter la vie de famille mais aussi la vie de couple. Un parent coupable sera donc un parent vulnérable face à la complexité de l’éducation et de la petite enfance. Le terme de parentalité bienveillante a donc ses failles. Il ne doit pas être utilisé pour définir une éducation. Chaque éducation est différente et il n’y a pas d’exemples parfaits à suivre.

Un coût conséquent

5/ Un résultat qui n’est pas garanti à 100%

Nous exposons le fait que chaque parentalité et chaque éducation est différente. En effet, chaque enfant a ses propres caractéristiques et son propre caractère. Il est alors impossible de garantir que les méthodes amèneront à des résultats sur tous les enfants. Alors, faut-il investir dans un établissement qui remet en question notre mode de vie ? Il faut savoir qu’une année scolaire coûte entre 8500 euros et 17 000 euros. Certains parents optent pour un prêt tandis que d’autres n’ont pas à se soucier de l’argent. Cela crée une forte inégalité sociale et financière. Beaucoup de parents ont tendance à se sentir impuissants face au prix annuel exorbitant. Montessori apporte donc un accès à l’école, oui, mais seulement pour ceux qui peuvent se le permettre. L’accès est donc limité et les résultats tangibles.

6/ La priorité du financement de l’élémentaire sur le supérieur

Dès le plus jeune âge, chaque enfant effectue le même train de vie scolaire. Il apprend à être autonome, à partager et jouer avec les autres, à dessiner en maternelle. Plus tard il apprendra à lire, à écrire, et à réciter des poèmes. Toutes les scolarités ont un programme à suivre. Montessori est une école privée allant de la maternelle au lycée. Les enfants ont accès à une attention particulière, certes. Mais le programme suit les lignes habituelles des écoles classiques. Le problème à soulever est donc que son prix à l’année est un investissement. Il faut savoir qu’après le bac, l’enfant devra choisir une voie d’études supérieures. Il aura donc besoin d’argent afin de financer sa nouvelle vie. La priorité du financement de l’élémentaire sur le supérieur est donc un choix risqué. Pourrez-vous financer l’avenir que votre enfant aura choisi dans 10 ans ? Aurez vous remboursé toutes vos dettes ?

Les parents victimes des répercussions

7/ L’incompréhension face à l’échec

Certains parents on décidés de dire stop aux méthodes Montessori. C’est le cas d’Éléonore V., maman et gérante du blog « Dinde de toi ». Dans son article, elle indique toutes les répercussions qu’elle observe au quotidien. Elle aborde tout d’abord les conséquences sociales. Par exemple, si un parent rejette Montessori il est considéré comme irresponsable aux yeux de la société. Elle décrit la méthode Montessori comme ridiculement paradoxale, dû à sa fonction d’origine. En effet, à sa création, cette méthode était destinée aux parents pauvres et aux enfants n’ayant pas accès à la scolarité.

Éléonore elle même fait face à l’échec de la parentalité bienveillante. Elle observe que cette dernière devient une obsession chez beaucoup de parents. Cela les poussent à adopter un comportement intolérant et toxique mauvais pour tous.

8/ L’enfant est roi et les parents s’oublient

L’enfant roi est une expression que les adeptes de Montessori ont entendu plus d’une fois. Beaucoup d’articles de blogs essayent de démentir ce fait et d’écarter cette expression. Mais cette dernière ne sort pas de nulle part. En effet, le « laisser faire » et le laisser aller » créent la base de la majorité des enseignements Montessori. L’enfant est alors maitre de ses agissements et ce depuis la première année de sa vie. Seulement, n’ayant pas de cadre, il devient de plus en plus demandeur d’attentions. Selon la méthode montessorienne, les parents ne peuvent évidemment pas refuser. Alors, entre le boulot, le couple et la famille, cela finit par devenir ingérable. Les parents s’oublient peu à peu sans voir le risque d’une instabilité arriver.

Le mot de la fin

Ces 8 raisons vous éclairent donc sur la méthode Montessori. Ce pourquoi il est plus que nécessaire de se débarrasser de la pression qu’elle exerce sur les parents et les enfants.

Ce qui est nécessaire de se rappeler :

  • Ne pas suivre les règles Montessori ne fait pas de vous un parent irresponsable
  • Le bonheur de votre enfant ne réside pas seulement dans sa scolarité
  • Prenez du temps pour vous pour garder l’équilibre familial
  • Savoir dire non est souvent essentiel à la protection de votre enfant
  • Il n’y a pas de parents parfaits, il n’y a que des parents qui font de leur mieux
  • Organiser vos financement éducatifs sur le long terme et pesez le pour et le contre

Jade FO-SIONG

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