Plusieurs mesures ont été annoncées par le gouvernement pendant l’été. Certaines sont lancées dès aujourd’hui, jour de rentrée, et déjà les premières réactions viennent créer des perturbations.
Des rentrées décalées
En ce lundi matin, 12 millions d’élèves et 8 880 000 enseignants ont fait leur rentrée. Parmi les nouveautés le retour à la semaine des 4 jours pour un tiers des écoles en France, de nouvelles évaluations pour les élèves du CP à la 6e, et des effectifs réduits dans certaines zones pour les classes de primaire.
Cette année, certains enfants devront patienter un peu avant de regagner les bancs de l’école. La raison, des suppressions annoncées dans le secteur des emplois aidés. Ainsi, 3 villages reportent la rentrée en Ardèche pour protester contre cette décision. Même son de cloche en Normandie dans quelques communes. Le maire de Sartilly a par exemple exprimé son espoir d’obtenir des garanties sur les contrats aidés, suite à l’affirmation de François Baroin, président de l’Association des maires de France, faite après sa rencontre ave le ministre de l’Éducation et selon qui certaines villes auraient déjà obtenu des engagements de la part du gouvernement. Enfin, quelques écoles ont choisi de maintenir la rentrée aujourd’hui, mais sans proposer d’accueil périscolaire faute de personnel.
Des préavis de grève
Le baptême du feu pour le nouveau ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer se passe parfois dans la douleur, malgré son envie de faire de la rentrée une fête en invitant les écoles à célébrer la journée en musique. Dans le Rhône par exemple, une vingtaine d’écoles ont déposé un préavis de grève, poussées par le syndicat d’enseignants du primaire, le SNUipp. Les professionnels de l’enseignement veulent protester contre la façon dont est mise en place la nouvelle mesure de 12 enfants par classe en CP, une décision irréalisable pour eux tant qu’aucun poste n’est créé.
