À la base, les antiquaires s’occupent de l’achat et de la revente d’objets anciens dans une enseigne spécialisée. Mais avant de pouvoir exercer ce métier, il est crucial de s’enquérir des démarches fondamentales. Pour ce faire, des connaissances sur les réglementations applicables dans la profession s’imposent. Définir les étapes importantes à franchir,afin de parvenir à concrétiser le projet, fait partie des essentiels à entreprendre également. Et en parallèle, pour toute personne souhaitant évoluer dans le secteur, une parfaite maîtrise du rouage de cette fonction constitue un atout indispensable. En somme, c’est la combinaison de ces deux aptitudes qui peut garantir sa prospérité dans ce domaine.
Les règlementations à connaître avant de devenir antiquaires
Avant de pouvoir exercer ce métier, les professionnels dans ce domaine comme cet antiquaire situé en Seine et Marne ont l’obligation de créer leur propre entreprise puisqu’ils pratiquent des activités lucratives. Différemment des particuliers qui vendent occasionnellement leurs propres objets à l’occasion des vides greniers. De ce fait, ils ont le choix entre la création d’une micro-entreprise ou d’une société. Pour ce faire, ils ont la possibilité d’opter pour le régime d’autoentrepreneur ou d’une entreprise individuelle. Dans ce cas, une déclaration d’ouverture en ligne est tout à fait possible, via le site officiel : lautoentrepeneur.fr. Autrement, un établissement en SAS, SASU, SARL ou EURL peut également être créé. En tant qu’indépendant, c’est la forme SASU qui serait la plus appropriée pour cette profession. En complément, leur inscription auprès de leur préfecture sur le registre des revendeurs d’objets mobiliers est également obligatoire. La tenue d’un livre de police ou ROM (Registre des Objets Mobiliers) fait notamment partie de leurs obligations. Il s’agit d’un livre à se procurer auprès d’une librairie ; mais une version électronique peut aussi être mise en place. La détention d’articles en métaux précieux (or, argent, platine) est à mentionner obligatoirement dans ce registre, en précisant leur poids et leur nature. Ils doivent également déclarer leurs recettes encaissées à l’issue des ventes journalières, en se servant d’un livre de recettes.
Exercer le métier d’antiquaires : les étapes à suivre
Avant de pouvoir travailler en tant qu’antiquaire, comme toute démarche en création d’entreprise, il existe des étapes spécifiques à suivre pour la concrétisation d’un tel chantier. À commencer par un investissement personnel en formation spécialisée et le sens aigude la curiosité pour s’informer sur les fils du métier. Par la suite, il est important de procéder à une étude de marché, afin de cerner la clientèle cible et définir la niche en conséquence. En partant de ces données, le choix de son local d’implantation s’avère d’une grande importance parmi tous les axes stratégiques à suivre. Une fois que l’endroit est défini, il faut penser à conclure un bail commercial avec le propriétaire.Le titulaire du projet se doit de mener une étude économique, en tant que futur entrepreneur, en élaborant son business plan et son prévisionnel financier. Après avoir défini son statut juridique, il ne devrait pas oublier de s’enregistrer auprès du CCI. Autrement, il est également recommandé de contracter une assurance. Quand tout est fin prêt, il est vital de se faire connaître grâce à différentes stratégies de communication. La conception et la mise en ligne d’une plateforme de vente en e-commerce peuvent s’avérer être une alternative payante.Après avoir constitué son stock d’objets rares, il peut partir à la conquête de ses clients potentiels. Au final, le futur professionnel peut plonger dans le grand bain et lancer ses activités. En tout cas, au vu de ces nombreuses exigences, que ce soit pour expertiser une antiquité ou acquérir des objets anciens, un client gagnera certainement en engageant un spécialiste confirmé.
